La cagnotte / Eugène Labiche /Mise en scène Adel Hakim

Publié le par Sirius

Les bourgeois n’ont pas attendu Brel pour être raillés en place publique. Avant lui, ils auront croisé Feydeau, Courteline et Labiche. Labiche, auteur féroce, qui épingle avec jubilation les travers des notables repus. On ne résume pas une pièce du maître du vaudeville, ce genre littéraire et musical ahurissant. Les règles y sont immuables : enchaînement de catastrophes et de quiproquos, ballets de personnages idiots pris dans d’incessants chassés-croisés, jaillissement irréel des névroses, des phobies, des tics de l’humanité. La Cagnottebrille au firmament du théâtre de Labiche. C’est une machine d’une efficacité redoutable. Machine à rire, à jouer, à se moquer encore et toujours de ce qui est pour l’auteur une source d’inspiration inépuisable : la bêtise. La pièce prend pour prétexte une cagnotte qu’une bande d’amis de La Ferté-sous-Jouarre se décide à casser pour se payer une journée de vacances à Paris. Cette journée devient évidemment apocalyptique. Pour mettre en scène la farce, il faut le rythme, le souffle, l’énergie et des acteurs d’une précision diabolique. Ce sera le cas sous la baguette du metteur en scène Adel Hakim.

*************************************

Cela faisait un petit moment que je n'avais plus mis les pieds dans un théâtre.
Je n'en suis pas sortie pleinement satisfaite.
Si effectivement il y avait des réelles recherches intéressantes au niveau des décors, costumes, passage chantés, la mise en scène manquait sacrément de rythme pour faire un bon Vaudeville.
Agréable moment, sans plus. J'avoue avoir piqué du nez à quelques moments
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article